Si vous consacrez toute votre vie à votre travail, ce déséquilibre réduit avec le temps votre qualité de vie et affecte vos relations avec les autres. Dans la société actuelle, la productivité a tendance à prendre le pas sur d’autres aspects dans le cadre de vie professionnelle. En conséquence, il est de plus en plus fréquent que les personnes qui vivent pour le travail en subissent les conséquences psychologiques.
Bien sûr, le travail est important et peut être très gratifiant, mais il ne devrait pas dominer votre vie. Lorsque cela se produit, d’autres domaines comme la famille, les amis ou le partenaire en souffrent souvent. À long terme, cela peut entraîner des conséquences : solitude, dépression ou maladies psychosomatiques déclenchées par le stress professionnel.
Dans cette vidéo, on va examiner les effets négatifs qui peuvent survenir lorsque vous vous concentrez trop sur le travail. Il sera également question de stratégies utiles pour trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Vie privée et vie professionnelle : les effets psychologiques
Si vous consacrez toute votre énergie au travail, cela entraîne un déséquilibre dans tous les autres aspects de votre vie.
Être productif au travail présente bien sûr des avantages : vous gagnez plus d’argent, vous pouvez donc satisfaire vos besoins et vous permettre de faire un certain nombre de choses. Vous avez également plus d’opportunités de développement professionnel et d’expériences enrichissantes. Néanmoins, votre vie ne se résume pas au travail.
Le partenaire, la famille et les amis sont tout aussi importants et ont besoin de temps. Il en va de même pour les hobbies et les passions. Cependant, si vous consacrez toute votre énergie à votre travail, vous ne trouverez plus de place pour d’autres activités. Cela peut ne pas sembler négatif au départ, mais tôt ou tard, cela aura des conséquences qui se manifesteront clairement.
1. Le syndrome de burn-out
Ce syndrome est lié au surmenage et à l’insatisfaction dans l’environnement professionnel. Les symptômes de cet état peuvent se manifester au niveau physique, avec des maux de dos ou de tête, de la fatigue, des tensions musculaires et des nausées. Sur le plan psychologique, il peut en résulter de l’irritabilité ou un manque de motivation.
Selon plusieurs études le burn-out est l’une des principales causes d’absentéisme et d’incapacité de travail. Même si un excès de productivité semble être une bonne chose, les conséquences négatives l’emportent à long terme. Après tout, le corps et l’esprit ont des limites que l’on doit connaître et respecter.
2. Sentiment de solitude
L’une des principales conséquences négatives du surmenage est le sentiment d’être seul au monde. Si vous vous concentrez trop sur le travail, vous oubliez de vous occuper de vos relations avec votre entourage. Vous risquez de perdre votre partenaire, de faire du mal à vos enfants et, avec le temps, vous n’aurez plus d’amis non plus.
En 2017, a également été publié une étude dans laquelle est établi un lien entre la solitude et le syndrome d’épuisement professionnel. Selon les auteurs, ce trouble n’est pas uniquement associé au surmenage ou à l’insatisfaction. La perte de liens émotionnels importants avec les collègues, les amis, la famille et les partenaires contribue également à l’apparition des symptômes.
3. Vivre pour son travail peut entraîner des troubles cognitifs
Le stress chronique fait également partie des dangers sur le plan psychologique. Les preuves scientifiques indiquent que ce type de stress peut endommager les capacités cognitives et nuire aux performances.
En 2020, une méta-analyse a été publiée sur les effets du stress psychosocial sur les capacités cognitives et la mémoire. Les résultats ont montré que le stress réduisait les performances des fonctions exécutives (planification, prise de décision, anticipation, etc.). Toutefois, aucune donnée concluante n’a été établie dans le cas de la mémoire.
4. La dépression
Compte tenu des facteurs susmentionnés, il n’est pas surprenant que le surmenage soit associé à des symptômes dépressifs. Toutes ces conditions combinées augmentent le risque d’épisode dépressif.
Des longues heures de travail, l’engagement au travail et un environnement psychosocial sûr sont associés à la dépression. Des éléments indiquent qu’un environnement psychosocial peu sûr et de longues heures de travail sont positivement liés aux symptômes dépressifs. En outre, un plus grand engagement au travail peut augmenter le nombre d’heures de travail effectuées et par conséquent, la dépression.
5. L’insomnie
Le surmenage peut entraîner des insomnies, car les pensées se concentrent souvent sur les problèmes et les difficultés ainsi que sur la liste des choses à faire.
Le stress permanent et la dépression sont associés aux troubles du sommeil. Les personnes surmenées ont tendance à ne pas dormir suffisamment, soit parce qu’elles n’ont pas le temps, soit parce que le stress affecte la qualité du sommeil.
6. Le manque d’exercice physique
En effet, le déséquilibre entre « lorsqu’on travaille et la vie après le travail », peut entraîner un manque d’exercice.
La plupart des gens n’ont pas besoin de beaucoup bouger au travail. Il en résulte souvent un manque d’activité physique, qui entraîne à son tour d’autres problèmes : un risque accru d’obésité, de maladies cardio-vasculaires et de diabète. La qualité de vie est donc en danger.
Vie privée et le travail : comment éviter les effets psychologiques ?
Dans le contexte du travail, il faut tenir compte non seulement des aspects émotionnels, mais aussi des aspects financiers. Il est majoritairement impossible de quitter son travail ou de prendre des vacances et ces conditions rendent la situation plus compliquée.
Essayez de trouver du temps pour vous aussi souvent que possible. Au moins 30 minutes d’activité physique par jour réduisent le risque d’obésité et de maladies cardiaques. Cela réduit à son tour le risque de dépression, d’anxiété et d’autres problèmes psychologiques dans votre vie.
Passer du temps avec sa famille et ses amis permet de lutter contre la solitude. La probabilité de souffrir d’un burn-out ou d’une dépression s’en trouve réduite.
Essayez de trouver un équilibre entre le travail, les obligations et les loisirs. Dès que les besoins financiers de base sont couverts, l’argent et les biens matériels perdent de leur importance s’il ne reste pas de temps pour les relations sociales.
Bien sûr, le travail est une grande partie de votre vie, mais il ne représente pas toute votre vie. Il ne signifie pas non plus que vous ne vivez que pour pouvoir travailler. Si vous vous définissez exclusivement et constamment à la vie professionnelle, vous finirez par éliminer d’autres aspects intéressants de votre identité.
Le P’tit Conseil Média Entreprendre :
Etablissez un planning de toutes les tâches à faire sur une période donnée. Vous pourrez ainsi repartir le travail dans le temps par priorité. De cette manière, vous pourrez intégrer du temps à consacrer à votre vie privée.
De plus, fixez-vous des limites précises et organisez votre temps professionnel en fonction également de votre famille et de vos loisirs.
En savoir plus sur Le business et le bonheur